L’esclavage des Noirs au Liban et dans les pays arabes : une réalité effrayante Côte d’Ivoire : certains craignent qu’un jour, “à chacun son Libanais” devienne une dérive sociale

Liban, Oman, Koweït… L’esclavage moderne des Noirs persiste
En Afrique de l’Ouest aussi, le risque d’un marché de domestiques “à la libanaise” inquiète


ENQUÊTE EXCLUSIVE — LE RÉVEIL CITOYEN TV


Derrière les murs luxueux des grandes maisons du Liban, d’Oman ou du Koweït, loin des regards, des milliers de femmes africaines vivent une réalité que beaucoup préfèrent ignorer : un esclavage moderne, brutal, silencieux, où la couleur de la peau et la vulnérabilité économique deviennent des armes d’oppression.



En Afrique de l’Ouest, et particulièrement en Côte d’Ivoire, la multiplication des agences, des recruteurs et des réseaux informels inquiète. Certains observateurs redoutent qu’un jour, « le système à la libanaise » — celui qui transforme des femmes en domestiques jetables — s’installe chez nous.


Le système qui transforme les femmes en biens : la kafala


Dans plusieurs pays arabes, les travailleuses domestiques sont soumises au système de parrainage appelé kafala.

Ce système donne à l’employeur un pouvoir presque total :


confiscation des passeports

interdiction de sortir du foyer

impossibilité de changer d’emploi

menaces de renvoi ou d’arrestation

salaires non versés pendant des mois

violences et exploitation sans recours

Pour les femmes africaines, c’est l’entrée dans un monde où la dignité n’existe plus.



Des agences africaines complices


De nombreuses femmes partent via des agences locales qui :

mentent sur les conditions de travail

promettent des salaires imaginaires

cachent les risques

vendent les travailleuses comme des marchandises à l’arrivée

imposent des dettes impossibles à rembourser



RÉSULTATS : dès qu’elles arrivent dans les pays arabes, ces femmes sont déjà considérées comme « appartenant » à quelqu’un.


TÉMOIGNAGES (ANONYMISÉS ET RECONSTITUÉS)


Basés sur des récits authentiques recueillis par des ONG, des journalistes, et des associations de défense des migrants.


AMINA – 27 ANS, CÔTE D’IVOIRE → LIBAN


« J’ai quitté Abidjan pour aider ma mère malade. L’agence m’avait dit qu’au Liban, j’aurais une “famille moderne et gentille”. Dès que je suis arrivée, on m’a pris mon passeport.

Je travaillais de 5h à 2h du matin. Quand je voulais me reposer, on me disait : “Tu n’es pas venue ici pour dormir”.

Pendant six mois, je n’ai pas reçu un seul franc. Je pleurais chaque nuit dans la salle de bain, juste pour ne pas me suicider. »


NADIA – 34 ANS, BÉNIN → OMAN

« Je n’avais pas de téléphone. Je n’avais pas le droit de sortir. Je servais 12 personnes seule. Un jour, le fils de la maison a essayé de me forcer. J’ai crié.

La patronne m’a dit : “Ici, c’est notre pays. Personne ne t’écoutera.”

J’ai fui la nuit. Je ne sais même pas comment je suis encore en vie. »


SARA – 22 ANS, ÉTHIOPIE → KOWEÏT


« Je travaillais 20 heures par jour. Parfois, on me donnait les restes comme nourriture.

Quand j’ai demandé mon salaire, la patronne a dit : “Tu dois travailler encore un an, tu nous dois de l’argent.”

J’ai passé trois mois à dormir par terre, enfermée. La police n’a rien fait quand je me suis enfuie. Pour eux, je n’étais qu’une domestique noire. »


Pourquoi ce système persiste ?


Parce que :

les lois protègent très peu les domestiques

les plaintes sont dangereuses pour les victimes

les employeurs abusifs ne sont presque jamais punis

les agences gagnent énormément d’argent

les gouvernements africains manquent de fermeté

les témoignages sont étouffés ou ignorés

Ce n’est pas un problème isolé.

C’est un système organisé, lucratif, et international.

Et en Côte d’Ivoire ? Le risque d’un marché “à la libanaise”


Dans plusieurs quartiers d’Abidjan, des “agences privées” recrutent désormais des domestiques pour des familles étrangères… et même ivoiriennes. Les dérives sont déjà visibles :


salaires faibles et irréguliers


jeunes filles livrées à des « patrons » sans contrôle


absence de contrats


mineures envoyées dans des foyers


violence et exploitation silencieuses


LES ASSOCIATIONS ALERTENT :


« Ce qui se passe au Liban peut un jour se reproduire en Côte d’Ivoire si rien n’est fait. »

Des ONG et associations se battent, mais la route est longue


ELLES DEMANDENT :


la fin du système de kafala

la régulation stricte des agences africaines

des sanctions lourdes pour les employeurs violents

une meilleure protection consulaire pour les migrantes

des couloirs sécurisés de migration

des refuges pour les femmes en fuite

Mais tant que l’argent circule, le système continue.


Conclusion – Le Réveil Citoyen TV ne se taira pas


L’esclavage moderne des Africaines n’est pas un mythe.

Ce n’est pas une exagération.

C’est une réalité quotidienne.


Et si l’Afrique ne se réveille pas, ce modèle d’exploitation peut s’exporter jusque chez nous.


Le Réveil Citoyen TV s’engage à briser le silence, révéler les réseaux, dénoncer les coupables et protéger les voix des survivantes.


Parce qu’aucune femme noire, où qu’elle se trouve sur cette planète, ne devrait vivre ce que vivent Amina, Nadia, Sara et tant d’autres.

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